La Nouvelle-Zélande a annoncé sa contribution provisoire pour Paris Climat 2015 le 7 juillet. L’objectif affiché, de réduire les gaz à effet de serre de 30% d’ici à 2030 par rapport à 2005, correspond en réalité à une augmentation probable des émissions si les puits de carbone du secteur de l’usage des sols et des forêts sont inclus. En effet, la Nouvelle-Zélande fait un usage pour le moins créatif, voire complètement laxiste, des méthodologies de comptabilisation des émissions dans ce secteur, ce qui lui permet de grossir l’effet de ses puits de carbone.

Hors usage des sols et forêts, l’objectif de -30% d’ici à 2030, par rapport à 2005, correspond en réalité à une baisse de seulement 11% par rapport à 1990 (année de référence employée par le protocole de Kyoto).

Rappelons que la Nouvelle-Zélande, bien que membre du protocole de Kyoto, n’a signé le Protocole que pour sa première période d’application (2008-2012) et a refusé de se ré-engager par la suite (2013-2020).

* D’après les analyses du Climate Action Tracker.

suite

Islande

Les derniers billets du blog

Les actualités climat décryptées par le Réseau Action Climat

tous les billets