98% des Français ont appris à faire du vélo et pourtant la petite reine est utilisée dans moins de 3% des déplacements. C’est 10 fois moins que dans de nombreuses villes danoises, néerlandaises ou allemandes où il pleut plus mais ne vente pas moins ! Le potentiel du vélo pour lutter contre les changements climatiques est énorme, puisque le vélo ne pollue pas du tout et la moitié des déplacements automobiles fait moins de 3km.

Une action simple pour le climat

C’est simple, si tous les Européens pédalaient comme les Danois, nous aurions déjà atteint un quart de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Faire 10km de vélo par jour au lieu de prendre sa voiture permet d’économiser 700kg de CO2 en un an !

Des bénéfices pour le portefeuille

Remède anti-crise, un vélo bien entretenu et équipé coûte 250 euros par an, contre 5 000 euros en moyenne pour une voiture. Pour faire des économies, il n’y a pas photo, il faut utiliser davantage le vélo.

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Les répercussions seront aussi bénéfiques pour l’économie. Très minoritaire, le vélo représente d’ores et déjà 35 000 emplois. Avec l’augmentation d’usagers du vélo au quotidien, ce dernier représente bien une filière d’avenir. Bientôt, une indemnité kilométrique devrait récompenser les salariés qui effectuent à vélo leurs déplacements domicile-travail.

Le vélo est aussi le mode de transport le moins exposé aux accidents : 4,5% des tués sur la route sont des cyclistes, 13,4% sont des piétons, 23,1% sont des usagers des deux-roues, et la moitié restante sont des automobilistes. Le sentiment d’insécurité est le premier frein à l’utilisation du vélo, mais plus nous serons nombreux à vélo, moins le vélo sera dangereux.

Et c’est bon pour la santé !

Le vélo préserve des maladies vasculaires et cérébrales, réduit les risques de cancer de 15 à 40%, mais aussi du diabète et des maladies coronariennes. Qui plus est, se mettre au vélo permet de perdre 6 kilos en moyenne dès la première année d’usage régulier ! Contrairement aux idées reçues, le cycliste est moins exposé que l’automobiliste à la pollution de l’air, même avec un taux d’inhalation plus élevé (du fait de l’exercice.

Avec une autonomie de 20 à 100km, le vélo à assistance électrique (VAE) est une solution plus adaptée pour parcourir des reliefs et des distances plus longues, notamment à la campagne.

liens

La brochure du Réseau Action Climat « Transports : moteur des changements climatiques »
Le site de la fédération des usagers de la bicyclette
La publication du Réseau Action Climat « Les solutions de mobilité soutenable et milieu rural et périurbain »
La marche à pied et le vélo en milieu peu dense
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