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Dans leurs derniers rapports, les scientifiques mettent en avant la nécessité que tous les secteurs économiques contribuent à l’atténuation des changements climatiques. Aucun secteur ne devra demeurer un passager clandestin de la lutte contre les changements climatiques après 2020, contrairement au Protocole de Kyoto. En effet, le Protocole n’inclut pas les émissions de l’aviation et du transport maritime international… Deux secteurs qui échappent donc à toute réglementation depuis l’adoption de la Convention climat. Pourtant, leurs rejets de gaz à effet de serre connaissent une croissance très rapide. Elles représentent déjà plus de 7 % des émissions.

Il est donc indispensable de compléter et de renforcer les efforts consentis sur le plan national par la multiplication de coopérations internationales et régionales dans certains secteurs.

L’accord de Paris peut permettre d’enclencher ces coopérations. Elles pourraient être créées dans le secteur des transports internationaux, dans l’industrie des gaz industriels réfrigérants dits « fluorés » (qui ont un fort pouvoir de réchauffement du climat), dans l’agriculture, l’exploitation des forêts, la gestion et la réduction des déchets, les énergies renouvelables ou encore l’efficacité énergétique.

Il paraît également indispensable que l’accord de Paris impose à ces futures initiatives et coopérations de respecter des critères sociaux et environnementaux et d’assurer un suivi de leur mise œuvre via des mesures de transparence et de redevabilité. C’est une des principales valeurs ajoutées de l’Onu.

Tous les secteurs économiques peuvent et doivent contribuer à la lutte contre les changements climatiques :

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