D’après les ONG brésiliennes, le Brésil pourrait aller encore plus loin, en réduisant ses émissions de 57% d’ici à 2030 et en atteignant la neutralité carbone à horizon 2050. L’autre principal point négatif de cette contribution, d’après les ONG brésiliennes, c’est qu’elle n’est pas assez ambitieuse sur la question de la déforestation. La loi brésilienne est encore trop laxiste vis-à-vis de ce problème majeur pour la planète qu’est la déforestation. Elle compte pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre du pays ! Avec cette contribution nationale, le gouvernement brésilien se donne quinze années supplémentaires pour faire respecter la loi, malgré l’urgence d’agir…

Néanmoins, parmi les principaux points positifs de l’annonce brésilienne, il y a le fait que le pays envisage de ne plus étendre l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) pour répondre à la demande croissante en électricité, mais de s’appuyer sur les énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolien). Autre point positif, le Brésil est le premier pays en développement à reconnaître officiellement que ses émissions de gaz à effet de serre ont déjà cessé d’augmenter (en 2004) et que maintenant il est en train de les réduire. En outre, on peut saluer le fait que le pays exprime son objectif en termes absolus, par rapport à une année de référence (plutôt que par rapport à une tendance), ainsi que le font les pays plus anciennement industrialisés.

 

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