sommaire
Il est indispensable de renforcer la résilience des populations, des économies et des écosystèmes pour qu’ils puissent anticiper et faire face aux catastrophes climatiques inévitables.
Une aide internationale est indispensable pour les plus démunis. Il s’agit par exemple d’utiliser des semences et des techniques d’irrigation agricole moins consommatrices d’eau, de prévoir des greniers solides pour protéger les récoltes, de bâtir des maisons résistantes face aux intempéries, de développer des polices d’assurance accessibles aux petits agriculteurs, de reconstruire et réparer ce qui est détruit ou endommagé, d’indemniser les populations pour ce qu’elles ont définitivement perdu. Ces investissements sont nécessaires et urgents pour pérenniser les efforts fournis depuis de nombreuses années pour lutter contre la pauvreté et les maladies. Ils permettront d’autant plus d’éviter une augmentation dramatique des interventions humanitaires à chaque nouvelle catastrophe naturelle.
Mais jusqu’à maintenant, les pays développés n’ont que partiellement tenu leurs engagements financiers. Les pays en développement se sont sentis floués depuis qu’il est devenu clair que les financements climat déjà dépensés ont surtout été engagés au titre de l’Aide publique au développement (APD) 1. Ils craignent aussi que les gouvernements essaient d’échapper à leurs responsabilités en faisant appel aux entreprises pour tenir ces engagements. Or celles-ci répondent à une logique économique qui ne permettra de financer que les initiatives les plus rentables, rarement dans des communautés les plus fragiles. Ils craignent enfin que les gouvernements redirigent des financements destinés à l’éducation ou à la santé pour financer à la place la lutte contre les changements climatiques.
Notes:
Les actualités climat décryptées par le Réseau Action Climat