sommaire

1. Prendre de nouveaux engagements de réduction des gaz à effet de serre, pour maîtriser le réchauffement en-deçà de 2°C.

Tous les États sont invités à se fixer des objectifs de réduction ou limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre pour la période après 2020. Ils doivent annoncer ces objectifs bien avant la conférence de Paris pour pouvoir juger si ces engagements suffisent et si chacun contribue de manière adéquate à l’effort mondial (en fonction de sa responsabilité climatique et de ses capacités à agir). Un pays pauvre et peu pollueur n’aura pas à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre, mais devra plutôt investir dans un développement reposant sur des énergies renouvelables et un usage efficace de l’énergie.

2. Accélérer les efforts maintenant, sans attendre l’entrée en vigueur de l’accord de Paris en 2020 :

3. Dégager des financements pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre les impacts des changements climatiques

La Convention de l’Onu sur le Climat prévoit que les pays développés assisteront les pays en développement dans leurs efforts de transition énergétique et d’adaptation face aux impacts des changements climatiques. Depuis 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser jusqu’à 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020. En 2010, un « Fonds Vert pour le climat » a été créé pour financer des projets de réduction d’émissions et d’adaptation dans les pays en développement. A Paris, les États devront démontrer comment ils tiendront leurs promesses, quelles seront leurs contributions financières après 2020 et d’où seront issus les financements qui leur permettront de tenir ces engagements.

4. Créer un cadre international pour l’action des États contre le réchauffement climatique

La lutte contre les changements climatiques est un effort de longue haleine, qui s’étalera sur une grande partie du XXIe siècle. Or, les engagements des pays sur la réduction des gaz à effet de serre, adoptés à Paris, ne constitueront qu’une première étape (jusqu’à 2025 ou 2030). L’accord de Paris devra durer bien au-delà de cette échéance, tout en s’adaptant aux évolutions des effets des changements climatiques, et à celles de la science et des nouvelles technologies.

L’accord de Paris devra poser un cadre amenant les pays à présenter régulièrement de nouveaux engagements (tous les cinq ans).

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