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Une décision de l’Onu, datant de 2013, demande aux pays d’annoncer volontairement des « contributions » (ou engagements) à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique, et ce bien avant la conférence mondiale de Paris. Malheureusement, ces engagements sont déterminés par les États eux-mêmes, sans avis international sur ce que chacun devrait faire pour pouvoir limiter le réchauffement climatique à 2°C. Et le cadre pour détailler ces engagements reste très vague et flexible, si bien qu’ils sont très peu comparables et difficiles à évaluer.

Si tous les pays doivent contribuer, tous n’ont pas à prendre les mêmes engagements

Le Bénin et la France, les Philippines et les États-Unis n’ont pas les mêmes responsabilités, ni la même capacité à agir. Pour l’ensemble des pays, il est essentiel de montrer comment ils planifient leur transition énergétique loin des énergies fossiles et vers les énergies renouvelables d’ici à 2050, en prenant mieux en compte les besoins des populations les plus pauvres. Les engagements sur la limitation des gaz à effet de serre devraient être complétés, si les pays le souhaitent, par des plans nationaux sur l’adaptation aux impacts du dérèglement climatique.

Les pays riches et fortement émetteurs doivent publier des engagements chiffrés et ambitieux sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les pays les plus pauvres s’engageront surtout à ce que leurs émissions augmentent moins que prévu. Pour ces derniers, la transition énergétique pourra prendre plus de temps.

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