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Si certaines entreprises s’engagent en changeant leur modèle de production et font partie de la solution, d’autres ne cherchent pas à réduire réellement leur empreinte environnementale.

Certaines entreprises présentent leur technologie comme une solution pour le climat alors qu’elle ne contribue pas à la réduction des gaz à effet de serre ou représente une menace pour l’environnement et les populations. Nucléaire, charbon « propre », agrocarburants : autant de fausses solutions énergétiques qui ne permettent pas de répondre à la crise climatique. Dans l’agriculture, les organismes transgéniques et l’agriculture dite « climate-smart » sont également dangereux pour l’homme et l’environnement. Il faut donc que l’accord qui sera conclu à Paris permette de trier entre bonnes et mauvaises solutions au climat, et ferme la porte à celles qui représentent de fausses solutions.

Les vraies solutions de la transition écologique sont bien connues de la société civile.

Les vraies solutions de la transition écologique sont bien connues de la société civile. Quelques exemples : l’accès pour tous à des énergies renouvelables décentralisées, la réappropriation par les acteurs territoriaux des enjeux énergétiques, les économies d’énergies, les transports propres comme les transports en commun, le train ou le vélo, etc. Côté agriculture, le soutien aux agricultures familiales paysannes, les pratiques agro-écologiques, les circuits alimentaires équitables, locaux et les produits de saison et « bio » ainsi que la lutte contre le gaspillage font partie des vraies solutions aux changements climatiques.

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