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Taxer les transactions financières.

En taxant les transactions financières des banques et des investisseurs, la communauté internationale pourrait faire d’une pierre deux coups : d’une part, réguler le monde de la finance et la spéculation qui mettent en danger nos économies et d’autre part, générer des nouvelles ressources qui financeraient des luttes internationales comme la lutte contre les changements climatiques et les pandémies (sida, paludisme, tuberculose).

Elle pourrait rapporter entre 24 et 30 milliards euros au niveau européen (soit 6 à 10 milliards au niveau français).

Taxer la pollution liée aux transports.

Les transports internationaux (maritime et aérien) sont deux secteurs sous-taxés par rapport à d’autres secteurs de l’économie. Ils bénéficient d’exemptions qui représentent des manques à gagner importants pour les budgets nationaux. Par ailleurs, ce sont des secteurs extrêmement polluants dont les émissions ne cessent d’augmenter. En taxant la pollution de ces secteurs, la communauté internationale pourrait à la fois les obliger à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre tout en générant des recettes pour financer des projets d’adaptation aux impacts des changements climatiques ou de déploiement des énergies renouvelables dans les pays les plus démunis.

Rediriger des financements climaticides vers les solutions d’avenir.

Les subventions aux énergies fossiles maintiennent nos économies dans une situation de dépendance aux énergies fossiles. Trop souvent, elles ne permettent pas aux pouvoirs publics de répondre aux problèmes qu’ils prétendent ainsi relever : fournir un accès à l’énergie pour tous, lutter contre la pauvreté et la précarité énergétique. Par ailleurs, elles sont indirectement une source importante d’émissions de gaz à effet de serre et aussi de pollution de l’air, qui sont une menace pour la santé publique.

Les 20 pays qui pèsent le plus lourd dans l’économie mondiale se sont engagés il y a quelques années déjà à éliminer ces subventions inefficaces mais depuis, l’engagement est resté lettre morte.

La conférence de Paris pourrait exiger de ces pays, notamment des pays développés, qu’ils éliminent ces subventions et surtout, qu’ils redirigent cette manne financière importante vers la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement.

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